En France, il y a une distinction bien réelle qui symbolise l’excellence en cuisine. C’est le titre de « Meilleur Ouvrier de France ». Les lauréats de cette distinction se reconnaissent facilement. Ils portent un col aux couleurs tricolores au-dessus de leurs vêtements de métier. Et ce, qu’ils soient sommeliers, pâtissiers, barmen, etc.
Histoire du « Meilleur Ouvrier de France »
C’est en 1924 que le concept est lancé. Comme l’indique son nom, il s’agissait de distinguer les meilleurs professionnels de France, qui exerçaient dans une activité artisanale, de service, commerciale ou même agricole. Les artisans étaient donc mis à l’honneur. Et pour identifier les meilleurs, il est évident que le processus est rigoureux et méthodique.
Déjà, le titre de Meilleur Ouvrier de France n’est décerné que tous les 4 ans. Il est ouvert aux artisans professionnels ayant au moins 23 ans. En tout, il y a 16 métiers qui sont représentés, allant du vêtement à la bijouterie, de l’hôtellerie à la restauration, du bâtiment à la musique, etc. Chaque groupe de métier compte des classes plus précises comme la cuisine-gastronomie.
Un processus très ardu
Être Meilleur Ouvrier de France dans la catégorie cuisine-gastronomie, ça se mérite. En effet, les candidats doivent se soumettre à des épreuves extrêmement difficiles et seront jugés par des experts du métier. Lors de la 25ème édition par exemple, il y avait plus de 430 candidats dans cette catégorie, et seuls huit chefs ont été primés.
En somme, être MOF dans une quelconque catégorie est un honneur suprême. C’est une récompense aussi importante que de gagner le Bocuse d’or lors du concours mondial de la cuisine. Et, à bien des égards, on pourrait estimer que c’est une distinction encore plus difficile à décrocher. Surtout en raison de la fréquence et du nombre de candidats qui s’y présentent.