La cuisine moléculaire

La cuisine, c’est de la chimie. Il s’agit « juste » de réactions chimiques provoquées dans des conditions contrôlées. Rien n’est laissé au hasard, tout est une question de précision et c’est uniquement, en fin de processus, qu’on peut se laisser aller à des considérations d’ordre artistique. Alors, pourquoi ne pas aller encore plus loin et tenter de la chimie d’ordre moléculaire pour faire sa cuisine ? Il est là le fondement de la cuisine moléculaire.

De la pure chimie ?

Oui, la cuisine moléculaire c’est de la chimie. Il s’agit pour les virtuoses de cette forme de cuisine, d’exploiter les relations entre molécules pour créer de nouveaux plats, de nouvelles saveurs, de nouvelles techniques de cuisine. On arrive ainsi à des résultats surprenants aussi bien visuellement, qu’au niveau des papilles gustatives.

Dans l’arsenal des adeptes de la cuisine moléculaire : de l’azote, de la vapeur, des procédés d’émulsification ou de déshydratation et bien plus encore. Ce ne sont pas simplement des casseroles et des poêles qui sont employés, mais des appareils spécialisés et des éprouvettes (au besoin).

Un spectacle époustouflant

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la cuisine moléculaire va à l’encontre de ce qu’on s’imagine que la cuisine devrait être. Pour certains, cette façon de cuisiner est un aperçu de ce que nous réserve l’avenir. Peut-être arriverons nous un jour à percevoir la gélification des aliments, la sphérification ou même l’épaississement comme des normes de la cuisine.

En attendant, la cuisine moléculaire reste toujours aussi surprenante, fascinante et incroyable aux yeux des non-initiés. Mais, grâce aux efforts de nombreuses entreprises, il est déjà possible de s’y essayer chez soi !

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